Histoire d'Ad Vitam...
par Jad Ayache
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Nous sommes à l’orée de l’hiver 1994. Après 7 ans de bons et loyaux services au sein du groupe Xaal, je me retrouve désœuvré. Nicolas Neimer, le bassiste, passe de moins en moins de temps en France. Mes rapports avec le batteur Patrick Boileau s’étiolent. Je viens de m’acheter un piano Clavinova sur lequel je balbutie ce qui commence à ressembler à des embryons de compositions. Xaal n’est plus.
Fabrice Bellarbre, ami bassiste de longue date, a un groupe qui avait monté deux morceaux de Xaal quelques années auparavant. Ils veut s’atteler à Mekanïk Destruktïw Komandöh. Il me demande de venir jouer la partie de piano. Comme je m’entend très bien avec toute l’équipe, le guitariste Axel Bach, son frère saxophoniste Antoine et « Paulo » Tabet à la batterie, je décide de m’investir dans la formation, en commençant par l’étoffer quelque peu. René « Stündëhr » Garber avait fait partie des visiteurs les plus assidus de mon petit studio de Châtillon aux soirées musicales alors longues, animées, et où la sobriété n’était guère prisée. C’est donc tout naturellement qu’il se joint à nous, pour la plus grande fierté de mes jeunes camarades. Ecouter : Mëkanïk Kommandöh (C. Vander) 14/4/95 (avec Stündëhr) (MP3, 7 Mo) (Attention, certains extraits musicaux de la partie "Histoire" ont un volume trés élevé, et souffrent de défauts sonores (saturation). Extrait vidéo : Mëkanïk Kommandöh (1995, sans les chanteurs) (AVI, 80 Mo) Puis, je m’attelle à fonder un chœur. De très nombreux chanteurs de niveaux disparates ont défilé avec plus ou moins de bonheur. Mais au fil des répétitions, j’entend progressivement se former un mélange de voix dont je ne tarde pas à isoler les deux principaux protagonistes.
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