Paroles

 

J’avais cru

Tombent les unes après les autres, nos illusions ; les nôtres s’envolent au premier vent d’hiver
Un souffle balayant l’éphémère.

J’avais cru que nous resterions ici,
J’avais cru que nous vieillirions ici,
J’avais cru que tu m’aimerais toujours.

Tombent les uns après les autres, les bien aimés, les pauvres, traversent une dernière fois
La scène interminable.

J’avais cru que nous resterions tous deux,
J’avais cru que nous vieillirions tous deux,
J’avais cru que tu m’aimerais toujours.

Tombent les unes après les autres les feuilles.

 

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